Le visionnaire timonier des « Ripoublicains »

Publié le par lecteur

Le visionnaire timonier des « Ripoublicains »

Ils, -les Ripoublicains-, s’apprêtent à remettre en selle Sarkozy le visionnaire, pour reconquérir le trône du royaume franc, usurpé par le « Hollandais » et son postillon catalan. La « Marine » nationale n’a plus qu’à bien se tenir, si elle veut participer au festin de 2017.

En attendant, de ville en ville (la campagne n’est pas sa tasse de thé), il déverse sa bile à chacune de ses apparitions. Hollande en prend pour son grade à chaque fois. Ce serait de bonne guerre de la part d’un ex-roi, irréprochable, affichant un bilan enviable. Mais lui continue de considérer qu’il a été bouté dehors par erreur, par des sujets ignares et idiots.

N’a-t-il pas été cet immense visionnaire international, dont les actions et menées belliqueuses ont apporté une paix durable dans les pays où il est intervenu ? En Afrique, au Proche-Orient, son empreinte indélébile continue de marquer les esprits.

Haro contre les plus fragiles

Le regard à l’abri de grosses lunettes de soleil, le timonier sur talonnettes, celui que même la Voie Lactée nous envie, tant son rayonnement intellectuel est incommensurable, tente de resservir, plus épicé encore de mesures immondes contre les plus fragiles, un programme imbitable, qui n’a rien à envier à la sauce « marinière », au demeurant, bien plus édulcorée socialement.

Les gentils francs, et les fils et filles des centaines de vagues d’immigrés qui ont, depuis plus d’un millénaire, peuplé, ou repeuplé, le royaume restent ébahis. Assisteront-ils au retour de l’agent très spécial des génocidaires Nord-Américains, qui veulent garder la mainmise sur la terre de France ?

Bien entendu, le retour de Sarko le Magnifique obsède chacun d’entre nous, dès potron-minet, en se rasant ou pas. Car, bien évidemment, nous n’avons que cette seule et unique préoccupation en tête : l’avenir du plus grand géant de la politique française de ce siècle. Celui qui rivalise sans peine avec un autre géant du siècle dernier, le grand Charles.

Tel Moïse écartant la Mer Rouge

Qui pourra s’opposer à la vague « ripoublicaine » qui déferlera, dès les « désignations » régionales, le 15 décembre ? Ce sera un véritable tsunami, prédisent déjà les ânes à listes agréés et les auto-autorisés. Ensuite, tel Moïse écartant la Mer Rouge, un boulevard s’ouvrira, qui conduira tout droit le grand timonier de l’ultra droite extrême au palais de l’Elysée.

Non sans qu’il ait préalablement laminé ses outsiders les plus falots, au cœur et à l’esprit encore pollués par des sentiments trop humains. Ou écarter ceux ou celles qui risquaient de lui voler la vedette dans la surenchère, dont il s’est octroyé le privilège, à l’exemple de sa plus fanatique égérie, la sulfureuse vidame de Moselle, qui, par dépit amoureux, a pris ombrage de son délaissement par son idole.

Tous les media inféodés, d’un professionnalisme reconnu sans faille, sont sur le pied de guerre, prêts à déverser la bonne parole ripoublico-sarkozienne aux aveugles et malentendants. Qu’ils en soient, par avance, chaleureusement et remerciés. Sans eux, la vérité serait dissimulée aux Français.

Le retour de la joie de vivre

L’avenir s’annonce donc radieux pour le royaume des Francs et des immigrés millénaires. La France va renouer avec la grandeur, le verbe ourlé et les paillettes « bling-bling ». Réjouissez-vous braves gens, vous allez enfin, après cinq interminables hivers, retrouvez un monarque digne, admirable, d’un entregent incomparable, qui va vous rendre la félicité dont le Hollandais vous a privé.

Il se dit que le pays va retrouver la joie de vivre, la prospérité grâce à la nouvelle et glorieuse épopée de sa majesté Sarkozy 2. Les Français sont véritablement impatients. Surtout les fonctionnaires, les cerveaux de la recherche, sans oublier les oubliés de la vie, les malades inutiles, et, en première ligne, les chômeurs fainéants, auxquels le grand timonier n’a jamais autant manqué ! .

Verdi

Mardi 13 octobre 2015

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article