Soutien à Sarkozy : les gaullistes ont-ils perdu la tête ?

Publié le par lecteur

Soutien à Sarkozy : les gaullistes ont-ils perdu la tête ?

A l’heure où la Nation rend honneur à quatre héros de la Résistance, le timonier de l’UMP veut s’approprier la République ! Rien de moins ! Comment les gaullistes peuvent-ils encore s’en remettre à l’Etatsunien Sarkozy pour diriger leur parti ?

Sarkozy est un homme politique qui inquiète. A juste titre, au regard de son parcours et de son comportement outrancier. Certes, la comparaison a ses limites, mais il faut imaginer le super timonier de l’UMP dans le contexte des années 30, à l’aune de sa personnalité perturbée et de ses actions, principalement orientées contre les plus faibles. Les plus faibles, n’était-ce pas ce qui dérangeait le « führer », qui a commencé par éliminer ceux qu’il considérait comme des poids pour la nation aryenne !

S’en prendre d’abord aux « sans défense », quand on se sait soi-même un faible, sans envergure, c’est ce qu’a fait Sarkozy, sans aucun état d'âme, en attaquant les chômeurs « tous des fainéants », les malades, « tous des fraudeurs », etc. Si l’Europe n’existait pas (même dans sa forme actuelle imparfaite), qui dit que cet homme, agent zélé de la CIA, n’aurait pas fait à la France, ce qu’un autre agent (de la CIA), le médiocre sergent Mobutu, a fait au Congo, avec l’aide des services secrets étatsuniens. La nouvelle nation a été mise en coupe réglée pour la maintenir soumise à l’Occident et à ses anciens colonisateurs belges. Ceci au prix de l’assassinat, en janvier 1961, de Patrice Lumumba, une figure montante de l’Afrique, nouvellement émancipée.

Ne pas désigner le danger, quand il est clairement identifié, dans ses propres rangs, c’est se rendre complice des forfaits de celui qui risque de les commettre. Sarkozy est un homme sans cesse menaçant. Tout le monde, ou presque, en convient. Comme les dictateurs, et bien qu’il soit un piètre orateur, ses propos trouvent un écho privilégié chez des gens qui se reconnaissant en lui. Il est le miroir rassurant de leur propre médiocrité, de leurs insuffisances ! Cà les conforte (dans leur état) de voir qu’un type, sans culture, sans épaisseur, injurieux, a été capable d’atteindre le sommet. Eux, ne voient bien évidemment pas les dégâts causés, par son passage au pouvoir, à la société française.

Condamnation de Sarkozy : plus qu’une question de temps

Un jeune homme, pourtant baigné dans une famille de gauche, expliquait un jour les raisons qui l’avaient poussé à voter Sarkozy, en 2007. Sa réponse était déconcertante : « Je m’appelle Nico, comme lui et comme lui je suis pas grand » ! De semblables motivations ne sont pas marginales. Couards et poltrons de France rencontrent, une fois n’est pas coutume, un individu qui paraît leur ressembler, avoir le même langage basique. Alors que ce n’est qu’une illusion. Ils oublient que Sarkozy est issu d’une famille de riches aristocrates hongrois, que lui-même ne jure que par le fric, qui est son seul credo. En clair, un homme aux antipodes de leurs modestes univers quotidiens !

Comment donc comprendre que le parti de droite le plus important, l’UMP, qui revendique -à tort aujourd’hui- des racines gaullistes, composé d’hommes politiques intelligents, cultivés, ayant, pour certains, l’étoffe d’hommes d’état, laisse revenir sur le devant de la scène, un homme poursuivi par la justice dans de multiples affaires et dont, immanquablement, la responsabilité des crimes commis en Côte-d’Ivoire et en Libye en 2011, sera tôt au tard mise en lumière. Un homme qui ne doit qu’à l’argent de pouvoir retarder les échéances judiciaires qui pourraient le condamner en tant que criminel et délinquant qu’il est fortement soupçonné d’être. La justice est à l’œuvre, ce n’est plus qu’une question de temps.

Ces hommes-là, des gaullistes authentiques aux gaullistes sociaux et chrétiens, cautionneront-ils le retour de l’intolérance, des injures, de la culture du fric au plus haut sommet de l’Etat ? Certes, la politique reste la politique. Intrigues et stratégies politiciennes peuvent les écarter de la réalité du personnage dangereux qu’est leur actuel chef. Mais cela ne peut durer au-delà du temps que leur dicte la raison ! Il est toujours possible de faire autrement que l’inacceptable !

« Les Républicains » : une insulte aux républicains de tout poil

Un signe ne devrait pas tromper les plus avertis : le nouveau nom que veut imposer Sarkozy à l’UMP. « Les Républicains », comme pour signifier, avec force mépris, aux Français et aux autres partis, que lui seul détient le monopole des valeurs de la République. Une appropriation honteuse autant que scandaleuse, pour qui connaît son « attachement » plus que douteux à la France : A Philippe de Villiers, il confiait, en 1999 : « Tu as de la chance, Philippe, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. »

Au début des années 2000, le petit soldat de la CIA, a été l’un de ceux qui, par mesure de rétorsion contre la France et Chirac, son président impie, ont mis en œuvre la destruction du parti gaulliste (de ce qu’il en restait). Rien ne dit que la CIA a cette fois fait le choix de Sarkozy, pour la présidentielle de 2017. La France étant devenue le premier vassal des Etats-Unis, grâce à Hollande, qui a donné tous les gages de soumission au pays du génocide des Indiens d’Amérique et de l’esclavage des noirs, Washington a désormais l’embarras du choix pour faire désigner le prochain gouverneur de son 52ème Etat. Nombre d’indices laissent penser que Sarkozy, trop empêtré dans les affaires, n’est plus en odeur de sainteté.

Alors, Juppé à droite ou Hollande à gauche ?

Une chose est sûre, si par mésaventure, le « bling bling » parvient malgré tout à ses fins, et revient à l’Elysée, il n’est pas certain du tout qu’il pourra compter sur une assemblée législative -de droite-, à sa botte…

Verdi

Mercredi 27 mai 2015

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