ONPC : Mélenchon, brillant, inflige une cinglante leçon à Vanessa Burggraf

Publié le par Verdi

ONPC : Mélenchon, brillant, inflige une cinglante leçon à Vanessa Burggraf

Intervenant, samedi soir, pour la première fois, dans ONPC, de Laurent Ruquier, Vanessa Burggraf, la remplaçante de Salamé, s’est fait remettre à sa juste place de communicante patentée du système capitaliste ultralibéral, à propos de la dette, par la démonstration éblouissante de justesse et de clarté de Mélenchon.

Mais que serait ONPC sans la présence de ces arrogants contempteurs et contemptrices, probablement choisis pour leur ego démesuré et leur incontrôlable propension à toujours contredire les évidences et, particulièrement, l’intelligence de leurs interlocuteurs. Il y a eu Léa Salamé, l’agressive infatuée. Il y a désormais, pour la remplacer, Vanessa Burggraf, la prétentieuse imbue d’elle-même.

Elle et son acolyte Yann Moix - le perturbé, qui n’a de cesse d’agiter ses neurones ramollis par la hargne lui servant de ressort - cherchent sans relâche la lumière qui leur fait défaut, pour tenter de briller à leur tour, en rivalisant avec des êtres d’exception, naturellement pourvus d’une amplitude humaine et intellectuelle. Peine perdue !

Burggraf et Moix ont-il essayé, samedi soir, d’écraser de leurs provocations outrancières un esprit brillant, celui de Mélenchon ? Ils ont lamentablement échoué, se ridiculisant, au passage, pour la nouvelle venue. Burggraf s’est bel et bien fait ramasser, avec son animosité difficilement contenue derrière un faux sourire crispé, qui en disait long sur son intention de dégommer le candidat - de la vraie gauche - à la présidentielle. Formatée pour servir les intérêts du système politique actuel, elle a asséné ses contrevérités, avec un aplomb confondant. En vain.

Du haut de sa suffisance, dégoulinante d’un orgueil mal contenu

Elle ne semble pas concernée par la souffrance des humbles, qui vivent la vraie vie. Ses questions sont allées ailleurs ! Là où elle comptait bien faire mordre la poussière au menaçant tribun, devenu conteur aux côtés d’un autre conteur, Jacques Weber. Seule compte pour elle l’abstraction des chiffres, sans même en connaître leur justification, leur sens, leur portée réelle, comme la dette de 2000 milliards. Qu’importe si elle se fourvoie, elle les a martelés, pareille à une mule frappant obstinément le sol de ses sabots, pour avoir raison à tout prix. C’est, paraît-il, sa nature pugnace !

Hélas, pour la hautaine, elle est tombée sur un maître qui ne lui a pas laissé le loisir d’éblouir. Absorbée par son obsédant besoin de briller, les explications de Mélenchon, maîtrisant parfaitement son sujet, l’agace, la désarçonne. Elle fulmine, s’en défend. Elle s’enferre, finit par s’enfermer dans le non-sens, montrant son incapacité à écouter, dévoilant, à son insu, son incompétence en économie.

Elle joue alors de sa supposée féminité pour reprendre l’avantage, esquissant un sourire se voulant charmeur. Elle espère subjuguer son auditoire, dans un ultime assaut contre la forteresse Mélenchon. Hélas, il se brise sur une salve d’applaudissements qui condamne l’orgueilleuse et gratifie les réparties acérées d’un Mélenchon très à l’aise.

Mélenchon lui inflige une leçon cinglante

En moins de dix minutes de confrontation, la suffisante s’est ramassée râteau sur râteau. Descendue sans ménagement de son piédestal d’orgueil. Renvoyée dans ses cordes. Elle n’a pas pesé lourd face à Mélenchon. L’homme politique l’a surpassée, en tout point. Taclant l'arrogante, avec calme et retenue. L’assistance a apprécié.

Elle apostrophe Mélenchon, lui reproche de s’en prendre à l’indépendance des journalistes. Elle, prétend incarner un contre pouvoir. Cruelle lucarne qui arrache souvent le masque des menteurs : le téléspectateur découvre une femme qui n’incarne que son égo débordant. Coutumière de la coupure de parole, elle ânonne, martyrisant la belle diction, ignorante des hiatus et de la bonne liaison. Trop tard. La messe est dite.

Quelle fatigue ce fut de supporter cette Madame Burggraf. Mais quel plaisir ce fut de voir Mélenchon lui infliger une cinglante leçon de politique, d’économie, d'honnêteté intellectuelle, et pour tout dire, de savoir-vivre.

Verdi

Dimanche 11 septembre 2016

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