Affaire Strauss-Kahn : et si c’était Sarkozy ?

Publié le par lecteur

En chute continuelle dans les sondages, 80% de Français le rejettent, Sarkozy aux aboies, redoutant comme la peste de ne pas être réélu à cause des affaires judiciaires dont il aura à répondre, est désigné comme possible comploteur dans l’affaire DSK, par la presse étrangère, américaine notamment !

   

D’autant qu’il existe un précédent troublant, révélé par Thierry Meyssan : plusieurs années avant la présidentielle de 2007, la CIA avait déjà planifié l’élimination des adversaires de Sarkozy.

 

 

 

Selon un sondage CSA réalisé le 16 mai, une majorité de Français, 57%, parmi lesquels 70% de sympathisants socialistes, penchent pour la thèse du complot contre Dominique Strauss-Kahn. A qui profite ce complot ? D’abord à Nicolas Sarkozy, selon les personnes sondées.

Pour les observateurs étrangers, habitués à l’agressivité pathologique du président français, l’hypothèse du complot fomenté par l’Elysée ne doit pas être écartée.

 

Un piège grossier dont DSK se méfiait… pourtant !

 

A la lecture des informations communiquées par les autorités et les avocats des partis, il est impossible, au stade actuel de l’affaire, de savoir ce qu’il s’est réellement passé. Les versions -elles peuvent encore varier-, plus exactement ce que l’on en sait, sont bien évidemment différentes du côté de la victime Nafissatou Diallo et du côté de son agresseur présumé, directeur général du FMI au moment des faits.

Seule quasi-certitude : il y a bien eu commission d’un ou de plusieurs actes sexuels -fellation, sodomie-. Reste à déterminer s’il y a eu consentement de la part de l’employée du SOFITEL. La jeune Guinéenne de 32 ans prétend que non. C’est le fondement de son accusation, elle aurait « recraché le sperme »… Par ailleurs, il semble que sa version des faits montre quelques incohérences, dans les horaires notamment.

Quoi qu’il en soit, il serait vain de se perdre en conjectures et prématuré de tomber dans des affirmations péremptoires. Une chose est certaine, s’il y a eu agression sexuelle de la part de Strauss-Kahn contre une modeste employée d’hôtel, son geste est impardonnable et mérite d’être sévèrement puni. D’autant que, selon certains témoignages, il semble, sinon coutumier de ce genre de comportement, du moins, incapable de maîtriser ses pulsions sexuelles, en pareille situation.  

Sauf s’il est pathologiquement obsédé sexuel, l’imprudence ou la naïveté de Strauss-Kahn, alors qu’il avait récemment confié à des journalistes sa crainte de tomber dans un tel traquenard, laisse tout de même perplexe ! Son inconscience accrédite paradoxalement l’hypothèse du complot. Le hic, c’est que le sachant, il n’a, malgré tout, peut-être pas résisté à l’appel des sens, face à une créature…irrésistible !

 

Sarkozy est-il l’instigateur du complot ?

 

Son penchant pour les femmes est son talon d’Achille. Une « faiblesse » que l’agité de l’Elysée, au plus mal dans les sondages,  connaît. De là à s’en servir pour éliminer celui dont la probable candidature risquait de le faire chuter, en avril 2012 ? Une hypothèse que nombre de Français n’écartent pas, compte-tenu du caractère rocambolesque du déroulement des faits, précisément le lendemain où Sarkozy a pris connaissance d’un nouveau sondage catastrophique sur ses chances de l’emporter à la présidentielle de 2012.

Certains observateurs, étrangers surtout, n’hésitent pas également à avancer cette hypothèse comme probable, face à l’évidence sarkozienne ! C’est le cas de la journaliste américaine, Anne Appelbaum, qui dès le lendemain de l'éclatement de l’affaire DSK écrivait : 

« Je sais que je ne suis pas la seule à le penser parce que j’ai reçu de nombreux mails partageant la même opinion —et seulement la moitié sur le ton de la plaisanterie. Nicolas Sarkozy, le président français, est si loufoque, si imprévisible, si mal placé dans les sondages, et il veut si désespérément se faire réélire, qu’il serait prêt à faire n’importe quoi pour inverser la vapeur. C’est vrai, l’idée qu’il ait organisé le coup monté de la femme de chambre paraît bizarre —mais bon il y en a bien qui croyaient, tout aussi curieusement, que son épouse Carla Bruni était enceinte juste pour rendre son mari plus populaire.(…)

En réalité, le simple fait que tant de gens aient conclu d’office que Sarkozy a tendu un piège à Strauss-Kahn est extrêmement parlant. Depuis son élection, Sarkozy va de fantaisies en excentricités. Par moments, on croirait un acharné du libre-échange, admirateur du capitalisme le plus sanguinaire. »

DSK : l’impensable complot sarkozyste

 

Sarkozy est-il capable d’un tel complot ?

 

Cité dans plusieurs affaires, Sarkozy s’est autorisé toutes les dérives pour empêcher sa mise en cause. Comme Nixon, lequel, se croyant intouchable, a finalement été contraint à la démission, en 1974, à cause du scandale du Watergate, Sarkozy a usé des mêmes méthodes que l’ancien président des Etats-Unis.

Il s’est servi du procureur Courroye, pour pourrir l’affaire Bettencourt. Il a utilisé les services des renseignements intérieurs (affaire Woerth-Bettencourt) et le contre-espionnage (affaire Karachi) pour espionner des journalistes, trop curieux à son gré, dans ces affaires d’Etat, jugées sensibles et surtout compromettantes pour lui !

 

A partir du mois de novembre 2010, à la suite du retentissement médiatique de cette affaire d’espionnage, Sarkozy est entré dans une zone de forte turbulence, de laquelle il ne parvient plus à s’extraire.

 

 

Voilà pourquoi, compte-tenu de la personnalité de Sarkozy,  il ne faut pas exclure qu’il soit à l’origine de ce coup bas contre celui qu’il a adoubé pour devenir patron du FMI. Jusque-là aveuglé par sa « toute » puissance médiatique, Sarkozy avait négligé sa faiblesse politique. Il ne peut plus, accablé de sondages obstinément calamiteux, ignorer son impopularité, y compris dans les rangs ump.

 

La Sarkozie prend l’eau, bientôt le Sarkogate 

   

Avant 2003, la Cia planifiait déjà l’élimination des rivaux de Sarkozy

Source :  Thierry Meyssan

Franck Wisner Sr., CIA et Mafia…

« À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile. Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France. L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN. »

 

Franck Wisner Jr. (CIA)  épouse la belle-mère de Sarkozy…

« En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis. Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.(…) »

 

Les liens de Franck Wisner.Jr avec le ministre Sarkozy…

« En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite.(…) Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement. À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense. Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français. »

 

La CIA planifie la destruction des gaullistes pour l’accession de Sarkozy…

« Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle. »

 

Comme le coup d’Etat en Côte-d’Ivoire

 

Du fait de sa propension à prendre les gens pour des imbéciles, Sarkozy s’imagine toujours capable, par une pirouette sortie de son génie, de renverser la tendance. Là où il se fourvoie, c’est que le rejet qu’il inspire  semble cette fois profond. Ces mensonges ne prennent plus. Ce rejet paraît d’autant plus durable, qu’il se généralise, au sein de toutes les couches sociales de la population.

 

Acculé, il n’a, d’ici à l’élection, que peu de moyens pour se faire réélire. Parmi ces moyens, la méthode ivoirienne a obtenu des résultats : sortir de la légalité, en employant la force et les méthodes mafieuses, pour éliminer ses adversaires et parvenir à ses fins!

 

Il faut donc s’attendre à ce que ce président affaibli use, dans la lignée des fascistes, de tous les moyens ou subterfuges, pour s’accrocher à son pouvoir. Il a déjà mis la main sur la télé nationale et sur la justice.

 

Malgré une assise politique vacillante, son pouvoir conserve une force de nuisance intacte, grâce à son armée de députés godillots UMP et NC (ex-UDF), prêts à tout voter (de préférence n’importe quoi !), sur l’injonction de leur petit caporal !

 

La France respirera décidément beaucoup mieux quand elle se sera débarrassée de ce dangereux fanfaron, dont le sort, face aux juges de la Cour de Justice de la République, risque de ne pas être plus enviable que celui de Strauss-Kahn ! 

 

Verdi

 

Vendredi 20 mai 2011

 

 

Publié dans Sarkozy

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